L’Intelligence Artificielle et le Travail :
Prévoir un Impact Considérable, d’après le Forum Économique Mondial !
Suite aux progrès spectaculaires en automatisation et intelligence artificielle, une transformation profonde du marché de l’emploi international se profile à l’horizon. D’après les estimations du renommé Forum économique mondial, d’ici 2027, près d’un quart des emplois actuels pourraient être soit considérablement modifiés, soit totalement supplantés. Bien que certains secteurs professionnels risquent d’être désavantagés, d’autres, comme l’ingénierie et l’analyse de données, se préparent à exploiter le potentiel de cette technologie innovante pour se propulser vers de nouvelles opportunités de croissance et de développement. Nous sommes à l’orée d’une époque où la nature du travail, telle que nous la connaissons, pourrait être redéfinie.
L’effet de l’IA sur l’emploi d’ici 2027
D’après le dernier rapport du Forum Économique Mondial, 23% des emplois actuels devraient connaître une métamorphose significative d’ici 2027. L’équilibre du marché du travail risque d’être bouleversé dans les années à venir avec 83 millions d’emplois abolis pour 69 millions créés. Les postes administratifs sont les plus menacés par l’IA. 75% des entreprises envisagent d’intégrer l’intelligence artificielle. Les métiers dans les services à la personne et la construction seraient les moins menacés, selon une autre étude. 23% des emplois devraient connaître une transformation majeure d’ici 2027 L’intersection de l’automatisation et des applications d’intelligence artificielle révolutionne le panorama du marché du travail.
Selon l’édition 2023 du rapport « Future of Jobs » du Forum Économique Mondial (World Economic Forum, WEF), on prévoit que 23% des emplois actuels subissent une transformation majeure ou disparaissent complètement d’ici 2027.
Ce rapport se base sur une enquête exhaustive menée auprès de 803 entreprises réparties dans 45 pays, ainsi que sur l’analyse de 673 millions d’emplois répertoriés par l’Organisation Internationale du Travail.
Le Forum économique mondial prédit que l’équilibre du marché du travail pourrait être déstabilisé avec la suppression de 83 millions d’emplois et la création de 69 millions de nouveaux postes au cours des cinq prochaines années. Cela représente une réduction nette de 14 millions d’emplois, soit 2% de l’emploi global actuel.
Parmi les postes les plus menacés, on retrouve ceux généralement appelés « emplois administratifs », qui pourraient constituer les deux tiers des postes supprimés durant cette période. Cependant, d’autres domaines professionnels se préparent à bénéficier de l’expansion de l’IA, offrant un terreau propice à la création de nouveaux emplois.
75% des entreprises prêtes à intégrer l’IA ?
Le Forum économique mondial souligne l’émergence des professions axées sur la technologie, avec près de 75% des entreprises interrogées envisageant d’adopter l’intelligence artificielle, entraînant un taux de renouvellement du personnel particulièrement élevé.
Quels professionnels vont bénéficier de ce nouveau paradigme ?
Les experts en données – data scientists, data analysts – les ingénieurs en IA, et les spécialistes en cybersécurité sont au centre de cette demande croissante. En effet, 65% des participants à l’enquête anticipent une augmentation des emplois dans ces domaines. Cependant, le déséquilibre entre la demande et l’offre de compétences, associé aux défis d’attraction et de rétention des talents, sont des obstacles majeurs à la transformation des organisations. De plus, près de 60% des travailleurs nécessiteraient une formation pour rester compétitifs ou envisager une reconversion.
Une autre étude,
celle de Goldman Sachs, prévoit que l’IA générative pourrait bouleverser jusqu’à 300 millions d’emplois. Les secteurs administratifs (46%) et juridiques (44%) seraient les plus touchés, tandis que les professions informatiques (29%) et les travailleurs des médias (26%) n’échapperaient pas non plus à ces changements.
En revanche, les industries à forte intensité de main-d’œuvre semblent être moins vulnérables à ces mutations, des métiers de services à la personne (19%) aux travailleurs du secteur de la construction, communément appelés « cols bleus » (6%).