Qu’est-ce que le « Self-Referencing » ?
Aujourd’hui, nous allons explorer la notion de self-referencing, un concept essentiel du SEO. Pour en parler, il est nécessaire d’aborder la balise canonical.
La balise canonical existe depuis un certain temps. Elle est utilisée pour signaler lorsqu’une page est dupliquée ou canonique dans le domaine du contenu dupliqué. J’ai déjà mentionné ce sujet dans diverses vidéos. En effet, lorsque vous avez deux pages, l’une étant dupliquée et l’autre originale (ou canonique), la page dupliquée (que nous appellerons page B) comporte une balise canonical. Cette balise comprend un attribut href qui indique l’URL de la page A, comme pour déclarer : « Je suis une copie de la page A ».
La page canonique (A), quant à elle, aura la même balise canonical, mais indiquant sa propre URL pour signifier qu’elle est la page d’origine. Ainsi, la page B est considérée comme une duplication de la page A, tandis que la page A est identifiée comme canonique. Cependant, les deux pages partagent la même balise canonical. C’est précisément ce qu’on appelle le self-referencing.
Le self-referencing est également connu sous les noms d’auto-référencement ou de DUST (Duplicate Url Same Text). On rencontre ces termes pour expliquer qu’une page canonique, qui est unique par son contenu, doit avoir une balise canonical avec sa propre URL. En d’autres termes, elle pointe vers elle-même.
Pour résumer, chaque URL indexable sur un site web doit disposer d’une balise canonical. C’est la règle n°1. Lorsqu’une page est dupliquée, sa balise canonical pointe vers la page canonique correspondante. Et quand une page est elle-même canonique, sa balise canonical pointe vers elle, comme pour dire : « Je suis la page originale ». C’est ainsi qu’on définit le concept de self-referencing. C’est un principe simple, mais essentiel dans le monde du SEO.
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